JACQUES BIZEAU (1925-2015)

SOUVENIRS D’UN JEUNE RESISTANT HOMME D’ACTION

Titulaire de la médaille de la ville d’Arpajon

Jacques Bizeau

Avant-propos : Daniel Desponts

 

 

Si l’expression « homme d’action » a un sens et a besoin d’être illustrée dans le cadre de l’occupation de la France par l’armée allemande dans les années 40, c’est assurément le nom de Jacques Bizeau qui vient à l’esprit de ceux qui le connaissent.

En effet, dès le début de son engagement dans la Résistance, à 18 ans, il révèle très vite des qualités –  quasi professionnelles  -  d’organisateur expert en sabotage,  de meneur d’hommes, de tacticien. Autant d’atouts qui lui seront reconnus, plus tard, dans sa carrière de militaire.

                Mais, également, et au-delà de ses capacités physiques exceptionnelles, le jeune Bizeau sait faire preuve d’un sang-froid efficace, d’une présence d’esprit et d’un sens de la ruse assez rares, qui lui vaudront la reconnaissance de ses camarades.

Ce n’est donc pas sans admiration que vous lirez ces souvenirs rapportés d’un style sec, sans fioritures ni sentimentalisme déplacé. Ce qui ne signifie pas pour autant que l’ex-résistant du Berry ne ressent pas de tristesse à l’évocation de tous ses camarades morts ou blessés au combat, ou disparus ces dernières années. Bien au contraire, mais il est clair que, pour lui, le recours à la violence armée pour libérer son pays et établir la justice sociale dans une république pacifique n’a pas à être davantage justifié ou glorifié.

Pour des hommes de la trempe de « Janot », le mot héroïsme est inapproprié : l’engagement, avec les risques encourus, allait de soi. C’était juste une question de respect de soi-même et de défense de ses convictions démocratiques

36 Pages couleurs

Prix de vente : 9€

 

Edition 30 janvier 2015